Devenu un classique intergénérationnel ce grand masculin impose un nouveau style: le monolithique boisé.
Rêche
Boisé
Dru
Terreux
Complexe
Riche
Confortable
équilibré
Voilà comment on pourrait décrire ce parfum.
Le nez lui même, Jean Claude ELLENA en parle de façon très subjective et imagée.
L'idée de la version "parfum", lancée en 2009, repose sur une réécriture de la formule initiale, l'Eau de Toilette de 2006.
Le parfumeur a repris les mêmes matières de son parfum et en a modifier les proportions.
Il est vrai que "Terre" colle à la peau et bénéficie d'une tenue inégalée.
Et là, ce ne sont pas les sempiternels muscs qui figent le parfum sur la peau mais bel et bien une qualité exceptionnelle d'essences et d'absolus naturels (Cèdres, Patchouly, Vétiver, Mousses d'arbre) et quelques autres notes boisées sèches.
Son +: la qualité de ses composants et son concept (nom-flacon-image-packaging) très cohérent.
Son -: cette note trop sage de gendre idéal...
Bonjour Alexandre,
RépondreSupprimerMe revoici sur votre site :')
Je continue de rester dubitatif par rapport à ces versions masculines qu'on appelle extraits. Quand on dit qu'il y a réécriture de l'edt, peut-on réellement parler d'extraits de parfum ? Si on compare avec les extraits au féminin : les quantités, les prix ne sont pas les mêmes. les parfums pour homme qu'on appelle extraits (Dior homme parfum, Terre d'Hermès parfum, l'Impact pour un homme de Caron, la nuit de l'homme le parfum de YSL) le sont-ils au même titre qu'un extrait pour femme de Dior, Chanel ou Guerlain, au prix de 200 euros les 15 ml ? Il y a forcément une explication. Autre exemple : quand Habit rouge en extrait est à 300 euros les 50 ml, Terre d'hermès est disponible pour une centaine d'euros. Idem pour l'Impact de Caron. Est-ce que ces derniers ne correspondent pas davantage à une eau de parfum intense (comme l'edp intense de Guerlain homme) ?
Renaud
Bonjour Renaud,
SupprimerVous soulevez là une bonne question. A vrai dire je ne comprends pas non plus ces différentes appellations. Mais je pense que tout est encore question de marketing.
Pour ce qui est des parfums masculins il faut que ces nouveaux parfums soient puissants et qu’ils cognent alors on les double-dose et on les appelle « extrême, intense, absolu, même « extrait ».
Pour ce qui est des féminins c’est un peu la même chose. Il faut se souvenir qu’en parfumerie il n’y a pas vraiment de règles pré-définies et que chacun fait un peu ce qui lui chante.
On est loin des traditionnelles concentrations de 3% pour les colognes, 8% pour les edt, 15 % pour les edp…
Maintenant tout est bon pour que ça "pulse"