Photo: The Empty Bottle Blog |
G comme Guerlinade.
La mythique Guerlinade devient réalité en 1998.
Pour célébrer les 170 ans de la maison, Guerlain lance en édition limitée collector une eau de parfum reprenant son fameux accord secret.
Guerlinade devient alors un parfum à elle toute seule (bien qu’un autre parfum Guerlinade soit né dans les années 20 mais je n’ai aucune idée de sa composition).
Guerlinade devient alors un parfum à elle toute seule (bien qu’un autre parfum Guerlinade soit né dans les années 20 mais je n’ai aucune idée de sa composition).
La Guerlinade est la recette qui signe tous les parfums Guerlain, l’ADN de la marque en quelque sorte. Elle est à Guerlain ce que le rouge est à Ferrari.
G comme géographie de la sensualité.
Elle se faufile en filigrane dans presque tous les jus de la marque, de Jicky à Nahéma, en passant en beauté par Héritage et Samsara, elle excelle dans le bouquet sensuel de Chamade.
Elle se compose d’iris, de tonka, de vanille, de benjoin, de bergamote, de jasmin, de quelques sécrétions fauves et érogènes… plus d’autres ingrédients précieux dont Guerlain garde le secret.
L’impression première qui s’échappe de l’eau de parfum est une note solaire, de sables chauds et d’iles lointaines. On y sent un bouquet de fleurs blanches menées par l’ylang, le néroli et un jasmin vert. Ensuite une puissante note épicée d’œillet-giroflée embrase le bouquet et rappelle la crème Nivea ou les huiles solaires, sans leurs cotés collants et habituellement coconut.
Après, c’est autour d’un accord lilas lumineux et rose humide que se compose le cœur de fleurs abstraites et transparentes (aubépine, cyclamen), adoucie de gomme d’héliotrope et d’un styrax cinnamique et baumé (le liant de la sauce), sur un final boisé de santal et vétiver.
Le sillage est plutôt musqué et irisé de poudre de riz.
Une fois les effets épicées-œillet atténuées il en ressort une note assez cosmétique, féminine et très douce qui peut rappeler l’Air du temps ou l’autre création Guerlain de la même année: Terracotta Voile d’été.
Le sillage est plutôt musqué et irisé de poudre de riz.
Une fois les effets épicées-œillet atténuées il en ressort une note assez cosmétique, féminine et très douce qui peut rappeler l’Air du temps ou l’autre création Guerlain de la même année: Terracotta Voile d’été.
Guerlinade, étonnamment, ne présente pas (à ma perception) les notes qui font sa légende. Aucune gourmandise vanillée, pas d’ombre animalisée mais plutôt un parfum d’une transparence dont Guerlain ne nous avait pas habitué; un peu comme « décalquer » la guerlinade et la contempler au travers d’un miroir.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire