samedi 24 septembre 2011

Qui se souvient de...?

Miracle Forever - Lancôme (2006) 
Un "fruitchouly" qui oscille entre "Angel" et "Pleasures Delight"; un flop annoncé. 
Parfum sans grand intérêt et pas vraiment utile.









Doblis d'Hermès (1954) 
Un vintage oublié chez Hermès depuis leur crise de "transparence" avec JCE. Un beau chypré cuir souple dans le style de "Dioressence" (en moins épicé et plus tanné). Réédité en édition limitée - flacon extrait 50 ml- en 2005.
Introuvable mais indispensable dans une collection.







Lumière de Rochas (2000)
Même nom mais flacon et parfum différents "Lumière" renaît des 80's dans un jus très (trop) moderne où les notes de fleurs blanches rosées et synthétiques annonceront bien plus tard le succès du savonneux "Chloé" (2007).

Miracle Homme Aquatonic - Lancome (2003)
Etonnate note verte de rhubarbe acidulée sur un corps aqueux anisé et boisé. Vivifiant et un peu trop polarisant.
Précurseur de la mode "Sport" avant le "revival" du genre par l'introduction de "Allure Homme Sport" en 2004.

Eau de Dolce Vita - Dior (1998)
La petite soeur aérienne et  lumineuse du très riche (ancienne formule) "Dolce Vita". Cette eau florale légère très propre à tendance fruité poire-pêche blanche n'est plus disponible; il serait de nouveau en vogue si Dior le relançait...




Jako de Lagerfeld (1998)
Un insolite parfum masculin au nom de perroquet et qui pourtant revisite un accord cuir blanc sur un corps boisé transparent et une touche fruitée inattendue de grenadine.
Attachant et confortable; une alternative diurne à "Bvlgari Black".





Ungaro II pour Homme (1992)
Ungaro rend hommage au mythique "Jicky" dans un accord cologne musquée à tonalité épicée et miellé sur un sillage poudré + civette (Guerlinade oblige); pas mal mais l'original possède cette magie qui fait sa légende.










Yohji Yamamoto (1996)
Orchestré par le génialissime Jean Kerléo chez Patou à l'époque où on mettait encore de la qualité et de l'audace dans les flacons. Le premier parfum du couturier japonais reprend l'accord frais de "CkOne" avec une overdose de note verte (Cyclogalbanate / Amyl Glycolate, molécules de synthèse à odeur de peau de banane verte ultra bright et tenace) posé sur un fond boisé-coumariné délicieux, avec une subtile touche fruité de framboise. J'adore!



 



Patou For Ever (1998)
Un flop chez Patou qui marque le début de la fin (retraite pour Kerléo, rachat de la maison par P&G...). Le parfum, sur une structure chyprée riche et animalisé, débute sur un duo rose-framboise assez "cocotte".
On a tous dans notre entourage une grand-mère, une tante ou une copine cougar un peu cocotte, pas vrai? For Ever rappelle un peu comme la structure de "Knowing

 en moins boisée.


Parfum d'Elle de Montana (1990)
Né dans la vague des floraux océaniques "Elle" marie notes florales vertes -un peu tige végétale- sur à un coeur salé intéressant et étonnement pas écoeurant. "Miss Dior Chérie" ne fait que réprendre ce schéma avec un soupçon de fraise des bois (aldéhyde C16).
La comparaison est flagrante!
Gucci Rush for Men (2000)
Là encore un prototype "niche" qui fait marcher les hommes en dehors des sentiers parsemés de fougères et autres bombes boisées-vertes-marines de l'époque. "Rush" est un belle signature boisée-encens-cédrée-musquée plutot sage en comparaison de sa soeur, la barbarella en vinyle rouge.



Tuscany Uomo d'Aramis (1985)
Une eau aromatique "à la papa" qui présente un accord fougère classique digne d'Azzaro pour Homme avec un ouverture anisée rafraichissante et tonique. Rappelle aussi "Tiffany pour Homme" (lui étant plus santalé et signé...Jacques Polge).


Le Feu d'Issey (1998)
Attention ovni dans les parfumeries!
"Le Feu" est bâti sur un accord "boisé lacté". D'après le brief marketing il évoquerait une casserole de lait chaud sur une marqueterie). Le résulat est inédit, osé où les épices se piquent d'un départ acidulé comme une confiture de bigarade. Pourrait se placer au coté de "Alien" ou encore de "Kenzo Jungle le Tigre" pour leur overdose de Cashmeran*.



Ferré by Ferré (1991)
Un très joli parfum un peu rétro dans un flacon grenade; il serait une transposition moderne des aldéhydes du "N°5" avec les ingrédients modernes des années 90. Un peu dans la lignée du "Dolce & Gabbana pour Femme." Très doux, assez cosmétique et poudré, il s´arrondit de benjoin et de muscs blancs à gogo.
Dernier descendant de la famille aldéhydée poudrée: "Chloé Love" (2010).





Ombre de la Nuit -Ungaro (1993)
Lancé en édition très limitée pour Noel 1993 dans un flacon colonne rouge orné d'une sculpture filiforme en bronze en EDP 100ml. Le parfum est un magnifique accord cuir très riche, fumé, violette épicée et animalisé qui penche entre "Cuir Mauresque" et "Knize Ten".
Une aura et un sillage incroyable!
Très "niche" pour l'époque, une référence d'avant-garde.

4 commentaires:

  1. Bonjour,
    Intéressante mini retrospective des parfums oubliés, en effet. Je me souviens bien du Feu d´Issey, très cremeux et gourmand. Je l´aimais beaucoup! On ne le trouve vraiment plus, pas meme chez Miyake à Paris?
    A bientot.
    Sophie

    RépondreSupprimer
  2. Salut Sophie! Bien content de te lire (enfin) sur le blog. Je ne sais pas vraiment s'il reste des stocks de ce parfum mais il s'envole sur ebay, par exemple. Dis moi si tu recherches un flacon. A bientot ;)
    The Empty bottle...

    RépondreSupprimer
  3. je confirme le commentaire sur "ombre de la nuit" d'UNGARO
    parfum fabuleux , il m'en reste un fond que je conserve
    il faudrait le reediter

    RépondreSupprimer
  4. En effet "Ombre de la Nuit" mérite bien un revival. Mais pour se consoler on peut toujours se plonger dans les bras de "Cuir Mauresque" (il est à mon sens le plus proche).
    A bientôt

    RépondreSupprimer